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Saint Mary of the Cross Mausoleum, Melbourne General Cemetery (Australia)
Reference details
- Location Melbourne, Australia
- Architects Harmer Architecture
- Technique(s) VMZINC Flat lock panel
- Aspect(s) PIGMENTO Red, PIGMENTO Green
- Application Type Facade
- Contractor(s) Architectural Cladding Australia
- Copyright trevor mein of meinphoto
Demeure éternelle
Le Saint Mary of the Cross Mausole nous confronte à un sujet grave et sombre : la fin de la vie. C’est à la demande de la diaspora italienne installée à Melbourne après la seconde guerre mondiale que l’agence Harem a dessiné ce columbarium. Dans ce type d’édifice, les dépouilles des défunts sont disposées dans de petites cellules individuelles. Les colombaria sont très répandues dans le sud de l’Italie, d’où provient la majorité des membres de cette communauté. Cette typologie convenait parfaitement au contexte local, le cimetière de Victoria, dans la banlieue de la deuxième ville d’Australie, manquant singulièrement d’espace pour se développer. Le bâtiment a été édifié sur une petite parcelle restée libre à l’entrée de la nécropole.
L’agence Harmer est familière de l’architecture sacrée. Elle a réalisé plusieurs églises, toujours pour la communauté italienne. Le mausolée de Sainte-Marie de la Croix est sa troisième incursion dans le domaine de l’architecture funéraire. Philip Harmer, fondateur de l’agence, se reconnaît parmi ses maitres : l’architecte californien Bruce Goff, ou le catalan Enric Miralles, auteur d’un cimetière à Igualada, près de Barcelone. On retrouve dans le mausolée les systèmes de pliures qui viennent fragmenter et animer la volumétrie du bâtiment, tout en proposant des ouvertures laissant passer la lumière et cadrant des vues inédites. Répartis sur deux niveaux, les caveaux forment le noyau dur de l’édifice, que l’architecte est venu envelopper de deux galeries accueillant les visiteurs. Dans le creux des parois inclinées, l’architecte a installé des bancs en bois. Le jeu des matériaux poursuit un but précis “Nous avons utilisé le bois, l’inox, et deux couleurs de zinc pour fondre le bâtiment dans le contexte du cimetière existant. La durabilité du matériau nous paraissait également appropriée pour l’accueil des personnes qui demeureront dans le bâtiment pour l'éternité. Nous espérons que cet assemblage de matières aux visiteurs un sentiment de réconfort et d’espérance”. Si l’architecture n’a pas le pouvoir de ressusciter les morts, elle peut parfois soutenir les vivants. C’est le message de ce bâtiment, s’inscrivant dans le courant de renouveau de l’architecture funéraire contemporaine.
Le Saint Mary of the Cross Mausole nous confronte à un sujet grave et sombre : la fin de la vie. C’est à la demande de la diaspora italienne installée à Melbourne après la seconde guerre mondiale que l’agence Harem a dessiné ce columbarium. Dans ce type d’édifice, les dépouilles des défunts sont disposées dans de petites cellules individuelles. Les colombaria sont très répandues dans le sud de l’Italie, d’où provient la majorité des membres de cette communauté. Cette typologie convenait parfaitement au contexte local, le cimetière de Victoria, dans la banlieue de la deuxième ville d’Australie, manquant singulièrement d’espace pour se développer. Le bâtiment a été édifié sur une petite parcelle restée libre à l’entrée de la nécropole.
L’agence Harmer est familière de l’architecture sacrée. Elle a réalisé plusieurs églises, toujours pour la communauté italienne. Le mausolée de Sainte-Marie de la Croix est sa troisième incursion dans le domaine de l’architecture funéraire. Philip Harmer, fondateur de l’agence, se reconnaît parmi ses maitres : l’architecte californien Bruce Goff, ou le catalan Enric Miralles, auteur d’un cimetière à Igualada, près de Barcelone. On retrouve dans le mausolée les systèmes de pliures qui viennent fragmenter et animer la volumétrie du bâtiment, tout en proposant des ouvertures laissant passer la lumière et cadrant des vues inédites. Répartis sur deux niveaux, les caveaux forment le noyau dur de l’édifice, que l’architecte est venu envelopper de deux galeries accueillant les visiteurs. Dans le creux des parois inclinées, l’architecte a installé des bancs en bois. Le jeu des matériaux poursuit un but précis “Nous avons utilisé le bois, l’inox, et deux couleurs de zinc pour fondre le bâtiment dans le contexte du cimetière existant. La durabilité du matériau nous paraissait également appropriée pour l’accueil des personnes qui demeureront dans le bâtiment pour l'éternité. Nous espérons que cet assemblage de matières aux visiteurs un sentiment de réconfort et d’espérance”. Si l’architecture n’a pas le pouvoir de ressusciter les morts, elle peut parfois soutenir les vivants. C’est le message de ce bâtiment, s’inscrivant dans le courant de renouveau de l’architecture funéraire contemporaine.